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Démission de Constant Mutamba :Sa décision s’officialise aujourd’hui

Mercredi 17 juin 2025, l’officialisation de la démission de Constant Mutamba se fait par une lettre adressée au cabinet du chef de l’État et à celui de la Première ministre. Démission approuvée par le chef de l’État Une décision qui est la conséquence directe de la saga de controverses judiciaires et politiques dans laquelle est plongé Constant Mutamba ces derniers jours. Un fonds placé sous la tutelle du ministère de la Justice : 19 millions auraient été décaissés sur les 29 millions de dollars. Il s’agit des Fonds de réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC (Frivao), ces fonds sont soupçonnés d’avoir été détournés par Mutamba, qui par conséquent se voyait visé par une enquête car les fonds auraient été décaissés en violation des règles de passation des marchés publics. Nommé en mai 2024, le 15 juin 2025 soit une année après, l’Assemblée nationale a levé son immunité parlementaire à la suite d’un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation. Il est également poursuivi pour outrage aux corps constitués, après avoir dénoncé ce qu’il qualifie de « complot politique » contre lui. Et encore, par décision du Procureur Général près la Cour de Cassation, le ministre de la Constant Mutamba est interdit de quitter la ville de Kinshasa. Une fin plutôt triste pour un ministre qui dégageait de l’espoir pour l’appareil judiciaire congolais

Déclaration de Washington : des personnalités interpellent Tshisekedi sur le risque de bradage des ressources naturelles de la RDC

Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, une quarantaine de personnalités, parmi lesquelles le Prix Nobel de la paix Dr Denis Mukwege, Jean Claude Kate de ou encore Bob Kabamba, ont exprimé leurs vives préoccupations face à la gestion de la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays. Les signataires dénoncent une situation qu’ils qualifient de « menace existentielle » pour la RDC, marquée par l’occupation de territoires par l’armée rwandaise et les rebelles du M23.  Des accords jugés opaques et risqués Les auteurs de la lettre critiquent la Déclaration de principes signée récemment à Washington entre la RDC et le Rwanda, sous médiation américaine. Bien qu’elle réaffirme les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale, ils estiment que cet accord manque de transparence et d’ inclusivité, et craignent qu’il ne conduise à un bradage des ressources naturelles du pays.  Ils rappellent au Président Tshisekedi que tout engagement concernant les richesses naturelles sans l’approbation du Parlement constitue une violation de la Constitution. Les signataires insistent sur la nécessité de consultations nationales et de l’intégration de la justice transitionnelle dans les négociations.  Un appel à la vigilance et à la souveraineté Dans leur texte, les signataires citent les paroles du pape François , prononcées lors de sa visite en RDC en 2023 : « Retirez vos mains de l’Afrique. Elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser ». Ils exhortent le Chef de l’État à ne pas céder aux pressions étrangères et à préserver la souveraineté du pays dans le cadre des discussions diplomatiques.  Une crise humanitaire alarmante La lettre met également en lumière la gravité de la crise humanitaire dans l’Est de la RDC. Les signataires dénoncent l’émergence de fosses communes au Nord et Sud-Kivu, ainsi que les conditions de vie désastreuses des millions de Congolais déplacés, victimes de la famine et de la violence armée. Des figures de la société civile en première ligne Outre le Dr Mukwege, la lettre est signée par des personnalités influentes telles que Me Jean-Claude Katende, les professeurs Alphonse Maindo et Jean-Claude Maswana, ainsi que des militants des droits humains et des membres de la diaspora congolaise. Les signataires affirment que « la paix est notre seul horizon », tout en appelant à des solutions qui ne sacrifient ni les ressources naturelles ni la souveraineté du pays. Ils demandent au Président Tshisekedi de prendre des mesures concrètes pour garantir une paix durable et inclusive, en collaboration avec les acteurs nationaux et internationaux.  Cet appel, lancé à la veille de discussions cruciales, reflète l’urgence d’une action concertée pour mettre fin à une crise qui continue de ravager l’Est de la RDC.

Robinio Mundibu : une promotion mal maîtrisée à l’approche de son concert européen

À deux mois de son premier grand concert en Europe, prévu le 7 juin au Théâtre de Gymnase Marie-Bell à Paris, Robinio Mundibu semble mal engagé sur le plan promotionnel. Ses récentes apparitions médiatiques, davantage axées sur des polémiques que sur son spectacle, inquiètent certains observateurs du milieu musical. Le chroniqueur et directeur artistique Noko Mondial pointe du doigt cette stratégie hasardeuse : « Ça me dérange de voir que Robinio Mundibu, à deux mois de son premier concert européen, passe dans des émissions où l’on parle plus de sa relation détériorée avec Fally Ipupa que de son show. Qui l’entoure pour lui faire choisir ces médias gossip pour la promo de son événement ? » Pour redresser la barre, l’artiste devrait se concentrer sur l’essentiel : Cibler les bons médias musicaux plutôt que le gossip, mettre en avant son show via des teasers et répétitions pour donner un avant-goût de l’événement, interagir avec ses fans par des lives et échanges directs ou encore collaborer avec des influenceurs pertinents. Aux dernières nouvelles, malgré ces sorties médiatiques chaotiques, la billetterie semble bien fonctionner. Quoi qu’il en soit, Robinio Mundibu devra marquer l’histoire dans quelques semaines.